Depuis plusieurs années, la méditation s’est davantage démocratisée et s’ouvre aujourd’hui au plus grand nombre. Les bienfaits sont tels qu’on en parle partout. Chaque jour, le sujet est abordé dans la presse, sur le web, et même dans les entreprises. Mais d’où vient-elle ? Où puise-t-elle ses sources ? Découvrons ensemble l’origine de la méditation qui se perd dans la nuit des temps !
Les origines de la méditation
Connaître l’origine de la méditation permet de comprendre les fondements de cette méthode de relaxation et les concepts sur lesquels elle s’appuie.
De nos jours, à l’heure d’une société sur-productive qui avance à toute vitesse, la méditation est utilisée de façon bien différente de son sens originel. Elle nous permet de vivre avec le stress et l’anxiété. Nous la pratiquons à des fins de développement personnel pour approfondir notre connaissance de soi.
Mais à l’origine, la pratique méditative était un exercice destiné à comprendre des grands principes de l’univers et de l’existence humaine.
Il est impossible de déterminer avec précision la date d’origine de la méditation. Mais il semble que cela remonte à la nuit des temps. Les liens et la connexion de l’homme avec la nature semblent toujours avoir existé, sous la forme de contemplation, de recueillement intérieur et donc de médiation. Il faut attendre l’arrivée de l’écriture, pour avoir la preuve que la méditation était bel et bien présente dans les sociétés chinoises et indiennes.
À l’origine, la méditation était intimement liée à la spiritualité et à la religion. Aujourd’hui, elle est devenue laïque, pour isoler cette technique ancestrale de toutes les croyances qui lui ont été rattachées.
Les deux grands mouvements à l’origine de la méditation
Le taoïsme
C’est un des premiers mouvements à avoir laissé des traces dans l’histoire, bien avant le bouddhisme, nous permettant de mieux comprendre l’origine de la méditation.
Parmi les fondements du taoïsme, on retrouve la recherche de l’harmonie entre l’être humain et l’univers, l’harmonie du cœur et de l’esprit, la communion avec la nature. La visée taoïste est l’atteinte de la sagesse. En conciliant corps et esprit, l’espace nécessaire à l’épanouissement personnel est enfin libre.
La méditation taoïste consiste à faciliter le mouvement (par des gestes lents), à approfondir le souffle (Yang Qi), pour libérer la circulation de l’air dans le corps. Le tout, en faisant méditer son esprit.
Le bouddhisme
Contrairement aux idées reçues, le bouddhisme n’est pas à l’origine de la méditation. Le début des pratiques méditatives remonte à une période antérieure.
Cependant, le bouddha Siddhârta Gautama, a largement développé la pratique de la méditation après avoir atteint « l’éveil » en posture du lotus.
La méditation bouddhisme cherche la libération de la souffrance. La pratique de la méditation, comme moyen de se libérer de la souffrance, a ainsi été enseignée et transmise pendant des siècles.
La méditation aujourd’hui
La méditation moderne a vu le jour en 1979 aux Etats-Unis, grâce au Dr Jon Kabat Zinn qui a fondé le programme Mindfulness (pleine conscience).
Ces travaux ont ouvert la voie à une application clinique de la méditation, qui a été employée dans les plans de traitement pour des patients présentant des maladies chroniques.
Depuis cette époque, et surtout depuis les années 2000, la méditation est devenue de plus en plus courante à travers le monde.
De nombreuses études et publications scientifiques prouvent que la méditation participe à réduire les tensions et à améliorer le bien-être général.
Certaines indications spécifiques peuvent être soulignées :
- gestion du stress, de l'anxiété chronique, de l'insomnie ;
- prévention des rechutes dépressives ;
- gestion de l'impulsivité (crises de colère, crises de boulimie...) ;
- gestion de la douleur chronique ;
- gestion de la détresse face à la maladie chronique.