Nous avons participé à la dernière étude de la Fabrique Spinoza mettant en lumière « les leviers de la santé positive ». Sans surprise, le sommeil fait grandement partie de ces fondamentaux …
Nous avons rencontré pour vous Alexandre Jost, délégué général de la Fabrique Spinoza. Fort de cette étude scientifique d’envergure, il répond à toutes nos question et nous livre tous ses conseils pour adopter de bonnes habitudes au quotidien afin de préserver notre capital santé.
- Peux-tu te présenter ?
Je m’appelle Alexandre Jost, je suis amoureux de ma femme, père de deux garçons. Ingénieur de formation, et je me suis pris de passion pour le bonheur et les politiques publiques. J’ai donc créé un think-tank dédié au bonheur citoyen : La Fabrique Spinoza.
- Quelle est la mission de la Fabrique Spinoza ? Vos principales actions?
La Fabrique Spinoza est une association qui vise à replacer le bonheur au coeur de la société. Elle est née d’une double réalisation : d’une part que le bonheur est un sujet essentiel pour tous mais rarement explicitement et d’autre part que des connaissances scientifiques existent sur le bonheur mais sont peu diffusées.
Nous cherchons à activer le potentiel du bonheur en élaborant des réflexions sur l’épanouissement {produire}, en faisant rayonner celles-ci {diffuser}, en élargissant les horizons de conscience {sensibiliser}, en formulant des propositions aux décideurs politiques et économiques {plaidoyer}, en les outillant {accompagner}, puis en mettant en oeuvre des actions concrètes positives économiques ou sociétales {agir}.
- Quels sont les principaux acteurs de ce Think tank dédié au bonheur?
La Fabrique Spinoza se compose de l’Observatoire Spinoza la branche étude qui produit des savoirs pour inspirer la société, d’Action Spinoza la branche accompagnement qui guide les organisations pour les transformer et des « Passeurs du bonheur » la communauté des bénévoles actifs qui agissent dans les territoires pour amplifier le mouvement. Elle est constituée de citoyens compétents, pluridisciplinaires et engagés civiquement mais non partisans politiquement.
- Pourquoi avoir rédigé une étude sur les leviers de la santé positive ? Quels sont ces principaux vecteurs?
Comme le dit Saphia Larabi, notre directrice des Publications, parler de Santé positive c’est mettre l’accent sur l’engagement individuel, sur une santé active et non seulement passive et curative, c’est-à-dire, qui valorise les actions du quotidien. Si certains leviers de la santé sont bien connus comme l’alimentation, l’activité physique, le sommeil ou la vie sexuelle, d’autres tels que l’art, la nature, la ville, le travail méritent d’être mis en action. En croisant de très nombreuses études scientifiques sur les grandes tendances de santé, les émotions positives, la vie saine, l’environnement professionnel, les territoires de vie bénéfique, la vie sensible, les mécanismes d’engagement pour devenir acteur de sa santé, l’étude propose une lecture des enjeux et des solutions concrètes, individuelles et collectives, à mettre en œuvre. Des apprentissages qui pourraient nous faire gagner une décennie d’existence de vie.
- De quelle manière la qualité de notre sommeil influe-t-elle sur notre capital santé?
Le sommeil est un enjeu de santé publique fort, tout autant que l’alimentation ou l’activité physique. On estime qu’un français sur deux dort moins que de besoin. Or les bienfaits du sommeil sont essentiels au bon fonctionnement : physique, moteur, psychologique (23 % : la diminution du risque de dépression en se levant une heure plus tôt en cas de trouble du sommeil), cognitif, social... et ont même un impact sur l’espérance de vie (+ 6 ans d’espérance de vie pour les personnes de 50 à 75 ans qui dorment entre 7h et 8h30 par nuit par rapport à celles qui ont des troubles du sommeil)
- En quoi la méditation peut-elle favoriser un sommeil de qualité?
Dans son article scientifique publié dans la revue Médecine du Sommeil en 2016 relatif aux connaissances sur la pleine conscience et l’insomnie. Jean Gérard Bloch, Rhumatologue et Professeur à l’Université de Strasbourg, confirme le fait que les troubles de l’endormissement sont nettement diminués par la méditation car cette pratique permet la diminution des ruminations (ainsi que le ralentissement physiologique).
- Que penses-tu de notre Morphée ?
Il m’est difficile de répondre à cette question car je suis juge et partie : Morphée a soutenu notre étude sur la Santé Positive.
Néanmoins, puisqu’on me pose la question, je peux répondre ainsi : je l’ai expérimenté pour moi et pour ma femme, notamment au moment où nous attendions notre deuxième enfant, et où notre aîné se relevait fréquemment au milieu de son sommeil, inquiet d’un petit frère à naître.
Morphée me donnait ou nous donnait un coup de pouce pour nous rendormir plus facilement, y compris en plein milieu de la nuit, et à un moment critique du cycle de sommeil.
- Quelle est ta séance préférée ?
Celle de la mer, avec un bruit blanc, et les bénéfices des sons des embruns. La Nature nous fait tellement de bien !
Pour retrouver l’étude de la fabrique Spinoza, c’est juste ici : Santé positive. Guide des déterminants scientifiques aux citoyens professionnels et institutions.